Dimanche 15 novembre 2015
Comédie-ballet en un acte, en prose, représentée pour la première fois au palais du Louvre par ordre du Roi en 1664.
Cette comédie, qui à l’origine servait de prétexte à différentes entrées de ballet, n’est ensuite reprise, réduite en un acte, qu’une douzaine de fois au théâtre du Palais-Royal, en 1668.
Pièce jouée au Théâtre de l’IRIS – .
La pièce sera suivie d’une collation.
Comédie-ballet en trois actes et en prose, représentée le 29 janvier 1664, au Louvre, dans l’appartement bas de la Reine mère. Sganarelle, un barbon de cinquante-trois ans, s’est mis en tête d’épouser la jeune Dorimène, fille d’Alcantor. Il s’en ouvre à son ami Géronimo, qui se moque de lui, mais ne parvient pas à le dissuader de ce projet insensé. Il lui suggère de demander conseil à deux philosophes, Pancrace et Marphurius : le premier, docteur aristotélicien, n’écoute pas Sganarelle, car il est tout à la dispute qu’il vient d’avoir au sujet des chapeaux, prétendant, pour sa part, qu’on doit parler de « figure » et non pas de « forme » à leur sujet. Puis, quand il demande à Sganarelle d’exposer l’affaire en peu de mots, il exige que celui-ci recoure à la logique scolastique. Le second, docteur pyrrhonien, ne peut répondre que oui et non à la question de savoir si Sganarelle doit se marier. Ce dernier surprend une conversation entre sa promise et son amant, Lycaste, qui le décide à renoncer à son projet de mariage, mais Alcidas, frère de la jeune fille, survient et prétend que le mariage doit se faire pour éviter un affront public. Il provoque vainement Sganarelle en duel, puis se résout, en bonne logique, à le bâtonner jusqu’à ce qu’il accepte d’épouser Dorimène.