Voyager dans l’histoire en Isère : La Villa Licinius et le château du Roussillon

Voyager dans l’histoire en Isère : La Villa Licinius et le château du Roussillon

Dimanche 8 avril 2018

Le matin, la Villa Licinius vous livre ses secrets .

Vous y découvrirez notamment une exceptionnelle mosaïque polychrome de plus de +67m² , dédiée au Dieu Océan et datant du 2° siècle ,ornant le sol de la salle de réception de cette grande villa romaine. Elle a été découverte grâce aux fouilles qui ont duré  dix ans, dans le village de Clonas-En-Vareze.

Après un déjeuner convivial au restaurant, vous visiterez ce joyau de la Renaissance qu’est le château du Roussillon : ce site unique s’apparente à un confortable palais italien, sobre et élégant, sous le règne de François I° .

Vous verrez entre autres,  la chambre où a séjourné Catherine de Médicis, et  la salle où a été signé le fameux « Edit historique de Roussillon » Cette visite vous permettra d’explorer les facettes de la fascinante période de la renaissance .

Informations  pratiques :

Lieu de rendez-vous : à  9 h  gare Part-Dieu – côté Vivier Merle – devant le café « le tramway » .

Matin : Visite guidée de la villa Licinius

Midi: repas au restaurant.

Après-midi : Visite guidée du château du Roussillon

Participation : 75 € . Ce tarif comprend le trajet en bus touristique climatisé,  le repas au restaurant avec vin et café , les entrées des sites et les visites commentées.

 Réservation conseillée avant le :   1er avril.

Je m’inscris ici à cette sortie

En savoir un peu plus …:

La mosaïque du Dieu Océan :

       La mosaïque est de très grande taille puisqu’elle s’étend sur 70 m² ! Les archéologues s’y intéresseront d’emblée mais il fallait convaincre les collectivités locales pour les financements.

La mobilisation était tellement forte qu’elle a permis à la fois la restauration de la mosaïque mais aussi la construction du musée, correspondant à onze années d’efforts.

Aujourd’hui, les visiteurs peuvent admirer cette superbe mosaïque dédiée au Dieu Océan, elle foisonne de détails qui ne peuvent qu’intéresser les visiteurs et les passionnés de mythologie.

Poisson d’avril, le saviez-vous ?

Le 9 août 1564, l’Edit de Roussillon consacre le 1er janvier :

Le 9 août 1564, à Roussillon sur le Rhône, près de Grenoble, le roi Charles IX signe en présence de sa mère, la régente Catherine de Médicis, un édit, qui, entre  autres dispositions, fixe au 1er janvier le début de l’année calendaire dans toute la France, au lieu du 1er avril.

La tradition du poisson d’avril tire ses origines de l’édit de Roussillon ci-dessus. Depuis près d’un demi-millénaire, elle donne lieu en France et dans les autres pays francophones à d’aimables farces surtout pratiquées par les enfants et leurs parents.

Auparavant, le début de l’année variait selon les provinces et les pays : à Lyon, c’était le 25 décembre, ailleurs encore le jour de Pâques, mais dans la plus grande partie partie de la chrétienté médiévale, elle commençait le 25 mars, jour de l’Annonciation.

Du 25 mars jusqu’au premier jour du mois suivant, le 1er avril, les gens avaient donc coutume de se faire des cadeaux pour célébrer le passage à l’année nouvelle. Ils prolongeaient une tradition empruntée aux Romains qui, eux, célébraient le Nouvel An le 1er janvier, selon la règle fixée par Jules César. Ces cadeaux du Nouvel An étaient appelés étrennes en l’honneur de la déesse Strenia.

À la suite de l’édit de Roussillon, les Français et les autres francophones reportent sagement leurs étrennes au 1er janvier mais n’en continuent pas moins à se faire des cadeaux « pour rire » à l’occasion du 1er avril.

Comme ce jour coïncide aussi avec la fermeture de la pêche, le mois d’avril étant la période du frai (reproduction) pour beaucoup de poissons de rivière, on qualifie ces amusements de « poissons d’avril » car ils sont aussi peu sérieux que de pêcher un poisson en avril !