Dimanche 11 novembre
Initialement , l’Hôtel-Dieu de Lyon a été construit en 1184 par l’Ordre des Frères Pontifes, dont il ne reste aucun vestige aujourd’hui.
Transformé puis reconstruit, il est le seul établissement lyonnais qui resta en activité jusqu’à nos jours. Au début du XXIe siècle, l’entretien des bâtiments s’avère trop lourd pour l’organisme en charge de l’hôpital qui, de plus, devient inadapté à l’exercice de la médecine moderne. Les services sont donc transférés dans d’autres hôpitaux du grand Lyon. Le site est fermé et en attente de reconversion. Un projet ambitieux a été retenu et les travaux ont débuté .
Après une introduction historique avec plans et illustrations, nous irons de cour en cour pour mesurer le chemin parcouru pendant les nombreux siècles de fonctionnement de ce lieu. Nous évoquerons aussi sa reconversion actuellement en voie d’achèvement.
Visite suivie d’une pause gourmande.
Informations pratiques :
Lieu de rendez-vous : à 14H00 très précises place de l’Hôpital (69002);
Visite commentée suivie d’une pause gourmande;
Participation : 35 € . Ce tarif comprend la visite commentée et la pause gourmande;
Réservation conseillée avant le : 7 novembre.
Pour vous inscrire, cliquez ici !
Un peu d’histoire…
Le petit dôme :
Ce premier dôme à pans a été érigé par le maître maçon Jacques Blanc. Il a une hauteur de 26 m, et une forme carrée de 11 m de côté. L’autel, au centre, où étaient célébrées les messes pour les malades, est en marbre polychrome. Dans la galerie du rez-de-chaussée, deux tombes ont été réinstallées après avoir été retrouvées dans la cour de l’ancienne pharmacie, autrefois cimetière de juifs et de protestants. Il s’agit de pierres tombales de deux jeunes filles anglaises dont l’une, Elisabeth Temple, était la fille du poète anglais Arthur Young.
Le grand dôme :
Situé au centre de l’imposante façade, il a une hauteur sous clé de voûte de 32 m et une surface au sol de 300 m2. Comme le « petit dôme », il comportait au centre un autel en marbre de différentes couleurs, qui fut enlevé en 1807, par manque de place. La coupole sur base rectangulaire, est à pans. Des caissons à rosace en taille décroissante, en trompe l’œil, accentuent encore la hauteur de l’édifice. Le dallage du sol, en marbre noir et blanc, fut réalisé par le marbrier suisse Henry Doret. Deux étages de fenêtres apportent une grande luminosité. Elles sont ornées de guirlande de fleurs, œuvre du sculpteur Dessard et de chérubins sculptés par Clément Jayet. Des têtes de lion et des draperies encadrent les œils-de-bœuf.
Achevé en 1764, il fut réalisé par Toussaint Loyer et Melchior Munet, élèves de Soufflot qui modifièrent les plans en surélevant le dôme, ce qui mécontenta le Maître. Son impressionnante coupole a autant d’intérêt à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Le dôme fut incendié lors de la libération de Lyon, en 1944. Il a été reconstruit dans les selon les plans initiaux de Soufflot. Ces travaux commencèrent en 1957 pour se terminer dans les années 70.
A son sommet, une réplique du groupe original sculptée en plomb fut installée. Il comporte trois anges soutenant le globe terrestre surmonté d’une croix.
Source : patrimoine-lyon.org
Le grand Hôtel-Dieu au fil des siècles
Dimanche 11 novembre
Initialement , l’Hôtel-Dieu de Lyon a été construit en 1184 par l’Ordre des Frères Pontifes, dont il ne reste aucun vestige aujourd’hui.
Transformé puis reconstruit, il est le seul établissement lyonnais qui resta en activité jusqu’à nos jours. Au début du XXIe siècle, l’entretien des bâtiments s’avère trop lourd pour l’organisme en charge de l’hôpital qui, de plus, devient inadapté à l’exercice de la médecine moderne. Les services sont donc transférés dans d’autres hôpitaux du grand Lyon. Le site est fermé et en attente de reconversion. Un projet ambitieux a été retenu et les travaux ont débuté .
Après une introduction historique avec plans et illustrations, nous irons de cour en cour pour mesurer le chemin parcouru pendant les nombreux siècles de fonctionnement de ce lieu. Nous évoquerons aussi sa reconversion actuellement en voie d’achèvement.
Visite suivie d’une pause gourmande.
Informations pratiques :
Lieu de rendez-vous : à 14H00 très précises place de l’Hôpital (69002);
Visite commentée suivie d’une pause gourmande;
Participation : 35 € . Ce tarif comprend la visite commentée et la pause gourmande;
Réservation conseillée avant le : 7 novembre.
Pour vous inscrire, cliquez ici !
Un peu d’histoire…
Le petit dôme :
Ce premier dôme à pans a été érigé par le maître maçon Jacques Blanc. Il a une hauteur de 26 m, et une forme carrée de 11 m de côté. L’autel, au centre, où étaient célébrées les messes pour les malades, est en marbre polychrome. Dans la galerie du rez-de-chaussée, deux tombes ont été réinstallées après avoir été retrouvées dans la cour de l’ancienne pharmacie, autrefois cimetière de juifs et de protestants. Il s’agit de pierres tombales de deux jeunes filles anglaises dont l’une, Elisabeth Temple, était la fille du poète anglais Arthur Young.
Le grand dôme :
Situé au centre de l’imposante façade, il a une hauteur sous clé de voûte de 32 m et une surface au sol de 300 m2. Comme le « petit dôme », il comportait au centre un autel en marbre de différentes couleurs, qui fut enlevé en 1807, par manque de place. La coupole sur base rectangulaire, est à pans. Des caissons à rosace en taille décroissante, en trompe l’œil, accentuent encore la hauteur de l’édifice. Le dallage du sol, en marbre noir et blanc, fut réalisé par le marbrier suisse Henry Doret. Deux étages de fenêtres apportent une grande luminosité. Elles sont ornées de guirlande de fleurs, œuvre du sculpteur Dessard et de chérubins sculptés par Clément Jayet. Des têtes de lion et des draperies encadrent les œils-de-bœuf.
Achevé en 1764, il fut réalisé par Toussaint Loyer et Melchior Munet, élèves de Soufflot qui modifièrent les plans en surélevant le dôme, ce qui mécontenta le Maître. Son impressionnante coupole a autant d’intérêt à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Le dôme fut incendié lors de la libération de Lyon, en 1944. Il a été reconstruit dans les selon les plans initiaux de Soufflot. Ces travaux commencèrent en 1957 pour se terminer dans les années 70.
A son sommet, une réplique du groupe original sculptée en plomb fut installée. Il comporte trois anges soutenant le globe terrestre surmonté d’une croix.
Source : patrimoine-lyon.org
Related posts
Le Forez vous ouvre ses portes…
Read more
Redécouvrons notre ville…
Read more
Histoire et sciences le samedi en Isère
Read more