La presqu’île de Lyon d’après ses noms de rues

La presqu’île de Lyon d’après ses noms de rues

Dimanche 17 février 2019

C’est à une découverte, l’oeil alerte, que le guide diplômé d’histoire, nous convie à cette balade, allant
de la place Croix Paquet aux Cordeliers.

Les noms de rues et de places à caractère insolite y sont légion : rues Royale, Puits Gaillot, Désirée,  de l’Arbre Sec,  du Bât d’Argent, de la Gerbe, de la Poulaillerie, Bouquetiers,  etc…
Ils se mêlent à certains noms d’hier mais apparaissant toujours sur les plaques, comme la rue Roger-Violi autrefois rue Dauphine ou la rue Alsace Lorraine jadis rue des Deux Angles.

L’occasion de porter son regard sur quelques vieilles enseignes discrètes encore en place.

Visite suivie d’une pause gourmande.

Informations  pratiques :

Lieu de rendez-vous : RDV à 14h00 Sortie du métro C – Arrêt Croix Paquet ;

Après-midi : visite guidée, de la place Croix Paquet aux Cordeliers;

Participation : 30 € .  Ce tarif comprend la visite commentée et la pause gourmande;

 Réservation conseillée avant le :  10 février.

Pour vous inscrire, cliquez ici !

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Comment attribue-t-on le nom des rues ?

Aucun texte n’oblige à baptiser les rues. Pour Jean-Claude Bouvier, auteur du livre Les noms des rues disent la ville, c’est « la Poste qui fait pression sur les villages pour aider les facteurs à s’y retrouver ». Depuis 1982, ce sont les communes qui décident. N’importe quel habitant peut faire une proposition. Si le maire décide de l’inscrire à l’ordre du jour, elle sera soumise au vote des conseillers. Sauf exception, on ne donne pas le nom d’une personnalité vivante. Une délibération du Conseil de Paris de 1938 ne l’autorise que pour une personne décédée depuis au moins 5 ans. Ce qui n’a pas empêché Victor Hugo d’avoir pour adresse, les quatre dernières années de sa vie : « Monsieur Victor Hugo en son avenue, Paris. »

Depuis quand les rues ont-elles un nom ?

Depuis le Moyen Âge, les rues portent des noms liés à leur emplacement géographique (rue de la Rivière), à leur importance (Grande Rue), aux monastères (rue Saint-Jacques) ou aux corporations qu’elles abritent (rue de la Boucherie, de la Forge…).

Le tournant du 18ème siècle :

Au XVIIIe siècle, elles sont systématiquement nommées et recensées : certaines d’entre elles garderont leur nom primitif, d’autres seront rebaptisées. C’est à Paris, en 1728, que leur nom apparaît sur des écriteaux aux carrefours, puis, en 1844, sur des plaques émaillées, en caractères blancs sur fond bleu.

Par l’équipe Ça m’intéresse